Un accident en Vendée, 58 heurts ont été recensés sur les autoroutes Vinci depuis le début de l’année 2017.
Deux hommes en jaune qui travaillaient sur l’autoroute A52 à Aubagne ont été blessés quand leur fourgon
d’intervention a été percuté par une voiture. C’est le 58e heurt sur l’ensemble du réseau national depuis le
début de l’année. Le pire a été évité cette nuit vers 4 h, sur l’autoroute A 52 entre Marseille et Aubagne.
Une fois de plus. Un fourgon de Vinci, en cours d’intervention sur un chantier d’élagage sur la voie la plus
rapide, a été percuté par une voiture. Sous la violence de la collision, le véhicule a été projeté de l’autre côté,
sur la bande d’arrêt d’urgence. L’homme au volant du fourgon, heureusement attaché avec sa ceinture de
sécurité, a pris le choc de plein fouet. Souffrant de multiples douleurs, il a été hospitalisé et était ce matin
encore en observation. L’autre homme en jaune, à pied à côté du fourgon était en train de nettoyer la voie
avant sa remise en circulation. « Quand ça se produit c’est très rapide »‘, raconte Bertrand Wipf-Scheibel,
responsable de la communication à Vinci Autoroutes, l’homme a sauté sur le bas-côté, mais la voiture lui
a roulé sur le pied.
58 accidents en 7 mois
C’est le 58e heurt depuis le début de l’année sur l’ensemble du réseau Vinci Autoroutes, contre 52 recensés
sur l’année 2016. « C’est insupportable, cette accentuation énorme des accidents nous inquiète, ajoute
Bertrand Wipf-Scheibel, nous ne savons plus comment changer le comportement des automobilistes pour
qu’ils respectent les hommes en jaune ».
« On aimerait plus de respect »
« On aimerait plus de respect pour nos hommes en jaune. On a en moyenne deux heurts par semaine
quelque part en France », note le responsable de Vinci, « ceux qui ont vécu ces accidents souffent de
séquelles physiques et psychologiques importantes. Ils retournent sur les chantiers avec la peur d’être
à nouveau percutés. » Vinci a même lancé une campagne participative de création de messages de
prévention affichés sur les panneaux lumineux de son réseau.
Somnolence, vitesse, inattention
Plusieurs facteurs sont en cause. Le premier est que de trop nombreux automobilistes ne ralentissent
pas à l’abord des chantiers signalisés. 55 % ne respectent pas cette consigne, selon une étude de la
Fondation Vinci. Les hommes en jaune font tout pour être vus, mais la vigilance des conducteurs est
réduite par une conduite à risque.
Un quart des Français reconnaît avoir empiété sur la bande d’arrêt d’urgence en
s’assoupissant, 29 % écrivent des textos ou des mails en conduisant.
La vitesse, l’inattention…. A regarder les images de vidéosurveillance de l’autoroute, on peut s’interroger
sur le comportement de certains conducteurs, comme ici sur l’A7 au Cannet-des-Maures, dans le Var :
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